C’était le moment parfait. Je me suis remise à la calligraphie et à l’écriture durant le confinement. J’ai retrouvé ce plaisir que j’ai finalement toujours eu, celui de composer avec les mots et les lettres. Articuler des pleins autour des vides, ou plutôt l’inverse finalement. C’est le vide qui a toujours invité le plein dans mon travail. Ce printemps 2020 a été révélateur, en me privant de certaines choses, et notamment des autres qui sont des sujets, des inspirations, des corps déambula(c)teurs, je me suis à l’inverse retrouvée à déambuler avec les mots que j’écoutais, entendais ou encore lisais. Ceux-là sont issus du splendide amour à trois dans Jules et Jim de F. Truffaut. Encre de Chine sur papier.