Diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en design graphique, j’ai d’abord travaillé dans l’édition en commençant notamment chez Gallimard. Graphiste, Directrice Artistique et artiste-auteur depuis une dizaine d’années, mon travail se veut pluridisciplinaire car complémentaire. En effet, mon métier de graphiste nourrit ma pratique artistique et vice versa.
Je convoque l’immanence et j’excite le point de rupture à la recherche d’une exacerbation, d’une difficulté à dompter. Curieuse du dérangement c’est la contrainte qui anime et impulse mon travail. L’impulsion côtoie ma vie et mon travail, j’attise mon corps pour appréhender la matière physique. Je m’ancre alors dans un geste à accomplir, d’un élan primitif , où l’énergie fugace du corps est impliquée. L’ouvrage de Michel Guérin intitulé : Philosophie du geste nourrit mon intérêt. Le philosophe s’est en particulier penché sur le geste compris comme geste de pensée, tournure de la pensée. Le geste comme pensée du corps avec une intention qu’on prend en cours de route.
Depuis quatre ans mes domaines de recherche s’orientent essentiellement autour de l’écriture, la calligraphie et les expérimentations typographiques et gestuelles qui en découlent. Mon art pictural s’appuie entre autre sur le travail de l’artiste peintre Fabienne Verdier, mais aussi Pina Bausch : Histoires de théâtre dansé ou encore, Le geste d’écrire de Vilém Flusser.
Vit et travaille en Dordogne (et beaucoup ailleurs)
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Fille d’agriculteurs, je grandis dans le Périgord jusqu’à mes 18 ans, âge auquel j’obtiens un bac Arts Appliqués. Cette même année, je migre à Strasbourg, aux Arts Décoratifs. Après l’obtention de mon diplôme en communication graphique, je découvre le graphisme Suisse à la Haute École d’Art et de Design de Genève. Je pose ensuite mes valises à Bordeaux, où je commence le design graphique en freelance.
De nombreuses expériences aussi riches que variées, enjouées que décevantes, professionnelles et personnelles me mènent au départ. Je pars, seule. Pas en voyage, non. Je pars. Loin. C’est tout. Avec un sac à dos et peu de sous en poche. Je reste un an en Océanie. J’apprends à parler anglais, entre autres, et je marche beaucoup.
Nous sommes alors en 2016.
À mon retour, finalement, j’obtiens un atelier à L’annexe B, à Bordeaux. J’anime aussi des ateliers artistiques auprès du jeune public toujours en parallèle de mon travail personnel. Rapidement on me propose le rôle de professeure. J’accepte. Cet échange me plaît beaucoup, je m’en nourris, seulement il grignote beaucoup mon temps d’atelier.
Nous sommes alors en 2022.
Je décide de revenir vivre en Dordogne, mon inspirante et régénérante campagne natale. Ressentir le vide pour ensuite l’habiter. C’est toujours lui, ce vide qui me comble.
Nous sommes maintenant en 2025.